samedi 22 octobre 2011

Ex Vivo - Performance - Biño Sauitzvy

L’exposition ExVivo a été conçue comme un corps ouvert, un champ d’études et d’expérimentations au sein des combles du Château de la Guerche.
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.


La performance ExVivo exprime la nécessité de réorganisation et de restitution du corps. Le corps monstrueux, virulent, contaminé, fatigué, traversé par des forces extérieures.
Le performer questionne le corps social ; organisé, imposé,
vécu, hérité, malade, et généré par la mère aussi synonyme
de la société.
Pour mettre en évidence le renversement de l’ordre donné,
le performer se couvre de couches d’organes normalement cachés.
Le strip-tease, jugé niveau zéro des arts de la danse, est ici utilisé comme outil pour dévoiler un corps dans sa simple humanité, désérotisé, fané.
Le corps implose et explose à la fois afin de rendre visible l’envers de la peau. Reconstituer le corps porteur de la vie
au lieu de l’entretien du corps malade. La performance
se vit comme un événement, une traversée pour disparaître
et « ré-exister » ailleurs autrement.

Biño Sauitzvy
septembre 2011





























Organes: Lika Guillemot
Musique: Amragol
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et Le Label Decrouy

Ex Vivo - Lika Guillemot / Le Coeur, L'autre Mère, Organes

L’exposition ExVivo a été conçue comme un corps ouvert, un champ d’études et d’expérimentations au sein des combles du Château de la Guerche.
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.

Coeur, L'autre mère
Tisser l’espace. Commencer en un point puis étendre le fil.
L’exposition commence avec le Coeur, l’organe le plus représentatif de la vie. Il est au centre de la charpente, massive, qui contraste avec la finesse de ses toiles tissées. Suspendu à un fil, la vie apparait de manière sensible, délicate, fragile.
L’autre mère fait place à une étendue de rouge. La douceur
et la chaleur du tricot contraste avec l’effet de sang répandu. Entrevoir à travers la peau, une peau retournée étendue entre
les pierres, déceler des présences lumineuses, vivantes.

Organes
Aller sous la peau. Mettre au dehors les organes.
Le danseur Biño Sauitzvy porte les Organes dans sa performance
ExVivo. Il les enlève dans un strip-tease puis les suspend
à des crochets de boucher.
Ils apparaissent tels des pièces séparées sans corps, exhibées.

Lika Guillemot/plasticienne
septembre 2011



























Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et Le Label Decrouy