lundi 14 juin 2010

Poétiques de Printemps 2010 / Paris 8 à l'Epée de Bois



POETIQUES DE PRINTEMPS AU THEATRE DE L’EPEE de BOIS


14 au 20 juin 2010


L’esprit de compagnonnage dans lequel se présente cette nouvelle manifestation où le théâtre de l’Epée de Bois accueille le département Théâtre de l’Université Paris 8, renouvelle les poétiques de Printemps de 2009 quand nous célébrions les 40 ans du Centre Universitaire Expérimental de Vincennes, où les études des pratiques artistiques ont fait leur entrée dans l’Université en même temps que se créaient les différents théâtres de la Cartoucherie de Vincennes.
Le département Théâtre de l’Université Paris 8 reçoit, en effet, les étudiants de théâtre des cinq continents sur la Planète Terre. Etudiants du théâtre, ils préparent des Master en Arts de la scène selon une méthodologie qui allie théorie et pratique. La nature de leurs questionnements et leurs réalisations méritent de s’inscrire dans ce théâtre que tant de générations de compagnons ont contribué à créer.
Les étudiants de Licence en Arts du spectacle ont aussi reçu de leurs pays d’origine une formation professionnelle qui les autorise à tenter, lors de leur passage dans l’Université française , des réalisations dont la qualité prend le risque de nous étonner.
Lors de cette semaine intensive de nombreux cours et séminaires dispensés dans le cursus des études du département Théâtre se tiendront spécifiquement au théâtre de l’Epée de Bois.
De la Licence au Doctorat en passant par le Master.
C’est dans la mesure où le théâtre nous accueille que nous pouvons retrouver les forces et l’élan d’une discipline fondée sur le collectif et ses implications au sein de la recherche universelle d’un monde possible.

Stephanette Vendeville


Lundi le 14 juin :

10h-13h Studio : Fausse/Vraie Journée d’Etudes par les doctorants du séminaire de Fanette Vendeville-avec Nadim Deaibes, Barbara Kopec, Nathalie Matti, Dimitri Rekatchevski, Ming-Hsuan Tsai

15h Petite Salle : Putain d’Utopie de Mélanie Truf, Jill Bouma et Veronica Ghio ; Par la Compagnie Babe Locura-Avec Elitsa Arsova, Jill Bouma,Veronica Ghio, Celine Moutin, Philippe Jevdjenijevic

20 mars 2009, après une manifestation pour les droits des travailleuses du sexe ("pute pride"). Trois prostituées engagées sont interviewées par une étudiante. Cette rencontre les amène à voyager dans le vécu de chacune. A l'incompréhension s'ajoute peu à peu une sympathie avortée.

17h Studio: Julie ou Mademoiselle Dominique d’après Auguste Strindberg- Mise en scène par Alexandre Fradin avec Serena Dessons, Marie Guibaud, Justine De Cruz.
Le texte de Strindberg avec ces personnages hauts en couleurs n’a pas perdu de sa modernité. Des jeunes comédiens redonnent le nouveau souffle à ce jeu de manipulation en pénétrant dans la violence de l’imaginaire et le raffinement de la parole du maître suédois.

19h Halle : INAUGURATION OFFICIELLE

19h10 Grande Salle : Erotokritos de Vincent Cornaros, dans la traduction de Robert Davreu - Par les étudiants de l’atelier de Claude Buchvald
Ce texte, magnifique autopsie de l’amour, se dresse contre toutes les inerties et fait chanter ensemble le corps et l’âme avec l’intelligence du cœur. Voici à quoi nous invite l’auteur dès les premiers vers :
« Et quiconque fut du désir un temps le serviteur,
Qu’il vienne prêter l’oreille à tout ce qui est ici consigné,
Prendre exemple et conseil, se pénétrer à fond,
D’un pur amour qui jamais ne déçoive ;
Car à qui son désir sans malice poursuit,
S’il connaît au début le tourment, bonne est la fin promise.
Ecoutez donc, et que comprenne qui le peut,
Afin qu’il sache ailleurs porter bonne parole. »

21h Petite Salle : Pour en finir avec le jugement de Dieu d’Antonin Artaud -Par les Compagnies Reflets Culturels & le Cercle des Miroirs aux Délices-Mise en scène par Wilfried Bosch-Avec Cédric Appietto, Wilfried Bosch, Axelle Bossard, Emmanuel Renon-Lumière :Luigi d’Aria.
C’est une Catastrophe ! Après une longue traversée à l’asile de Rodez, et le reniement de la religion, Artaud entre en révolte contre ce Père qui prétend l’avoir créé.

Mardi le 15 juin :

15h Grande Salle : Rencontre et Démonstration-spectacle des "KODO, LES MAITRES TAMBOURS DU JAPON"- Avec Motofumi Yamaguchi, Atsushi Sugano, Eiichi Saito et 8 autres artistes du KODO
Evénement réalisé grâce au partenariat entre le Laboratoire d’Ethnoscénologie et ARTA. Le Kodo est une communauté artistique basée sur l’Ile de Sado. En japonais, le mot «Kodo» donne deux significations: la « pulsation cardiaque », source première de tous les rythmes et «les enfants du tambour». Se livrant à un entraînement constitutif d’un mode vie singulier, ces artistes ont non seulement contribué à la revitalisation du tambour taiko, ils se sont réappropriés les traditions pour créer un genre unique, contemporain, jouissif, où danse et performance vocale jouent avec les percussions, alternant impressions sensuelles et frénésies rythmiques.

19h Studio : Voix de Femmes/ Voix du Sang de Mohsen Yalfani et deux autres dramaturges iraniens, avec des poèmes de Roja Chamankar- Mise en scène Tinouche Nazmjou- Avec : Zahra Amir Ebrahimi, Baharan Baniahmadi, Golnaz Broumandi, Rezvan Zandieh et Omid HashemiTrois monologues pour trois femmes iraniennes, le combat et la résistance des femmes en Iran depuis un siècle. Les voix venues de l'outre-tombe, de femmes qui n'ont pas su comment vivre, mais qui ont su comment mourir...

20h Petite Salle : Les sœurs P.- Création théâtrale de la compagnie L s’en mêle, écrite, mise en scène et interprétée par Philomène Tulenew et Sylvie Laborie-Musique Enzo Laborie-Régie et montage vidéo : Emmanuel Dufoing
Une maison bourgeoise, un point lumineux quasiment imperceptible à la fenêtre d’une mansarde. Approchons-nous ! Y a-t-il quelqu’un à l’intérieur ? Deux ombres sur un mur blanc…Qui sont-elles ? que font-elles ? Laissons-les s’improviser dans notre imaginaire et nous transporter dans l’univers poétique et fantasmagorique des sœurs P.

Mercredi le 16 juin :

12h-15h Hall du Studio : séminaire de Philippe Tancelin

16h Studio : Battini

17h Petite Salle : Salle d’attente par la Compagnie de l’Escargot- Texte et mise en scène Maria Fonzino-Avec Pauline Christophe, Valeria Dafarra, Maria Fonzino, Benjamin Terranova-Elaboration Graphique: Gilles Bessou-Habillage sonore: Benoît Ruaul-lumiere et costumes Ateliers des escargots-Administrateur: Antonella Fonzino
Un soldat revient de l’Iraq, après la deuxième intervention de l’Italie dans le cadre de l’opération « peacekeeping ».
Une femme seule à la gare de Bologne, deux journalistes se battent pour la cause de la vérité et de l’informations. Leurs destins se croisent avant que tout disparaisse.

19h30 Petite Salle : Cinématon- Avec l'aide précieuse et les conseils de Gérard Courant,Marie Guibaud,Sabrina Gambu et tous les participants.
Un autoportrait de 3min20 peint par une caméra celle de Gérard Courant, vous connaissez ? Il s'agit du Cinématon, ce concept datant de 1978 dure encore aujourd'hui et se déplace à Paris 8 sous l'objeftif de Marie Guibaud. Professeurs et étudiants se sont laissés prendre au jeu, des autoportraits muets révélateurs de personnalités.

20h 30 Studio : Volaction - textes de Alain Astruc, Jean-Pierre Verheggen, Gherasim Luca, Charles Pennequin - Par le Théâtre d’Or - Avec Cécile Duval et Jean-Michel Susini
Voix et violon se mêlent dans une improvisation portée et structurée par lespoèmes. « Et alors c’est là, monsieur, qu’on est dans la transparence, car on estsorti, monsieur, de ce corps toujours pesant. »Alain Astruc

21h30 Petite Salle : Rencontre avec l’artiste haïtien Georges Nesly, de la Compagnie théâtrale AYIZAN suivi d’une projection video
Fondée en Haïti, à Port-au Prince, la Compagnie Théâtrale Ayizan développe un jeu « exhibitionniste, absurde, gestuel », pour un théâtre singulier, conçu comme « une arme vibrante ».Ayizan est un mot d’origine africaine qui signifie « Palmiste Royal », emblême de pureté, d’éternité, de sciences et de routes astrales. En Haïti, le palmiste (Ayizan) symbolise la puissance, la liberté : historiquement très important pour la littérature, il tient un rôle de premier plan dans la légende du Vodou (vaudou) haïtien.
Dirigée par Georges Nesly, la Compagnie Théâtrale Ayizan compte parmi ses créations Métamorphose, de Frankétienne. Une vidéo témoignera de la démarche de la Compagnie Ayizan avant le séisme. Un échange s’ensuivra avec Georges Nesly. (Cette rencontre est à l’initiative du laboratoire d’Ethnoscénologie.)


Jeudi le 17 juin :

10h-13h Hall du Studio: « Méthodologie du travail théâtral : approche pratique du mime » par les étudiants de Benoît Turjman
Le public est invité à assister à un cours de mime suivi par les élèves de Licence 1 "Arts du Spectacle" de Paris 8. Archaïque et pourtant résolument moderne, brut ou sophistiqué, mais toujours fragile, le mime demeure l’art de l’interprète par excellence.

14h-17h Studio: Atelier-Discussion : Usages sociaux du théâtre en dehors du théâtre /Arts et médiations : mises en place et perspectives
Atelier-Discussion animé par Jérôme Dubois et Youssef Haddad : aprés un compte-rendu synthétique des travaux pratiques réalisés par les étudiants de l'Université Paris 8 dans nos cours respectifs, des intervenants utilisant certaines techniques du théâtre au sein de leur pratique professionnelle spécialisée (en entreprise, hôpital, prison, clinique psychiatrique, maison de l’adolescence, maison de retraite, etc.), viendront présenter leur pratique et débattre des modalités selon lesquelles le théâtre peut être utilisé et adapté à des champs d’application non spécifiquement artistiques ; ils diront si possible la façon dont ils pensent que leur pratique est plus ou moins développée, insérée, reconnue, dans la société ; autrement dit, comment elle est perçue et reçue socialement de façon générale et par les populations avec lesquelles ils travaillent en particulier, avec les difficultés qu'ils ont pû rencontrer et ou rencontrent encore ; enfin ils mettront éventuellement en perspective des éléments de réponse pour une meilleure insertion et reconnaissance sociale de leur pratique.


Programmation spéciale Exposés/Performances des étudiants du séminaire de master « L'animal sur la scène contemporaine » avec Katia Légeret :

14h00, en extérieur :
La chasse au tigre par Marie Julie Courage
Espaces verticaux, avec Yelena Moskovich, Tessa Hays-Nordin, Sofia Senna, Miguel Angel Torres
15h Petite Salle :
15h-15h30 : Souffledermie, par Leslie Auguste et Fabio Kinas
15h40-16h : Mise en scène d'extraits de La conférence des oiseaux de Farid-ud-Din Attar par Charlotte Ricci
16h10-16h30 : Le Nahual par Estela Ortiz
16h45-17h15 : Pingouin News de Sophie Honeyman-Wang et Huang Shu-Ping, avec la participation de six acteurs
18h Petite Salle : Vendre des fleurs ou mourir - Mise en scène et texte : Kathinka Salzmann-Avec Nastassia Auf Der Mauer, Caroline Delaiterre ,Yanick Cohades , Xavier Irigoin- Scénographie et flyer : Julie Gazil
Une performance tragi-comique qui cherche à questionner les thèmes de l'errance, de l'étrangeté, de la folie et de la vieillesse. Entre fiction et réalité, la scène devient le lieu privilégié où les comédiens évoluent au gré des émotions et des souvenirs évoqués dans et par une juxtaposition de voix, de gestes, d'images et de musique.

19h en extérieur : Jeune écorce par Laura Kpegli

20h Petite Salle : Danses et théâtres de l'Inde
Rencontre poétique avec les artistes et étudiants du département théâtre de l'université Paris 8 formés en Inde et en France, autour de démonstrations et d'extraits de répertoires en Bharata-Natyam avec Manochhaya-Katia Légeret, Thomas Vovantao et Nancy Boissel ; Kathakali avec Laurène Petit ; Odissi avec Laurence Le Bail ; Kutiyattam avec Viviane Sotier et Vincent Gallet
Poèmes dits par Philippe Tancelin
Avec une présentation et une adaptation en Langues des Signes par Fanny Macé

Vendredi le 18 juin :

11h Petite Salle : La rue où le soleil se couche par Kailton Vergara

13h Petite Salle : Séminaire d’expérimentation de Master de Jean-François Dusigne :
Chercher les processus de jeu.
Qu’est-ce qui avance caché, qu’est-ce qui se trame sous les apparences ? A travers l’analyse et l’expérimentation de stratégies de jeu fondées sur l’écart entre le dire et le faire, entre le discours et le comportement, entre la parole et le geste, entre soi et le personnage, nous interrogeons les potentialités de «l’acteur-joueur».
Des textes, initialement non conçus pour le spectacle, servent de matériau de base, tel un discours, une conférence, un dialogue scientifique ou philosophique, un récit de voyage, une correspondance, un poème, ou encore un article en langue étrangère… Il s’agit de trouver comment mettre ces textes scéniquement en mouvement, c'est-à-dire chercher les conflits, donc les écarts qui permettent de créer une tension de jeu.

16h Petite Salle : Poursuite de la recherche d’atelier autour de La Mouette de Tchekhov animé par Jean-François Dusigne
Nous nous proposons de mettre en correspondance les rêves, ambitions, déchaînements et désarrois de Stanislavski et de la troupe du Théâtre d’Art de Moscou, lorsque Nemirovitch-Dantchenko leur a fait découvrir la pièce de Tchekhov, qui a révolutionné la dramaturgie, et nos propres tâtonnements, aspirations, désespérances et cabotinages, à l’aube cette fois du XXIème siècle…

19h Studio : Les amours de Don Perlimplin de Federico Garcia Lorca-Par la Compagnie Le Théâtre Chut!-mise en scène par Jeanne Fleury-avec par ordre d'entrée en scène Marianne Rötig, Nicolas Liorel, Jeanne Fleury, Cécile Laforest, Liza Tourman et Maxime Bozonnet-scénographie par Jeanne Fleury-musique et décors par Christian Fleury -conception lumières par Bintou Sylla et Jeanne Fleury-équipe technique : Bintou Sylla et Gaël Orfila
Le théâtre Chut! est une association audonienne qui a vu le jour en Novembre 2008.La pièce en trois: Sur un fond voluptueux de magie andalouse, Perlimplin tire le fil de la folie:de la farce au drame, du désir à la mort, du rouge au noir, de l'instant à l'éternité...

21h Petite Salle : Qui a peur ? par la Compagnie Famille Mundi- Mise en scène par Dimitar Uzunov-avec Bojana Miljanic, Dimitar Uzunov, Simon Coutret, Mélanie Vindimian, Kailton Vergara
Une nuit infestée d’alcool où la frontière entre la réalité et l’illusion est abolie…Qu'est-ce qui se cache derrière les masques sociaux de deux couples américains, assez ordinaires à première vue ?

Samedi le 19 juin :

15h Studio : Autour d’El publico de Federico Garcia Lorca
Bienvenu dans notre émission-évasion autour de Federico Garcia Lorca. A travers de multiples témoignages se dessine le portrait d’un homme et de son œuvre.
Mise en scène par Justine De Cruz avec Floriane Jacob, Julie Thuillier, Justine De Cruz avec la participation d'Alexandre Fradin.

17h Studio : Le Bain de Jean-Luc Lagarce- Par le compagnie Simple Instant, mise en scene et avec Martin Mallet.
Récit émouvant racontant une histoire d’amour menant à une mort inéluctablement prochaine dans ces moment de la vie où tout semble arriver en même temps.

20h Studio : Banc’cale par la Compagnie Ana Mong- Conception, chorégraphie et mise-en-scène par Armelle Gassie et Alexandra Houlière- avec Nasim Eslami Lootij, Vincent Levesque, Solen Menguy, Solmaz Sajadieh, Gabriel Tamalet, Sardar Mohamadjani- composition musicale : Vincent Levesque- composition littéraire : Gabriel Tamalet
Les mouvements de contestations en Iran sont à la base de notre recherche artistique qui s'interroge sur l'instabilité dans les corps. Entre oppression et résistance, Banc'cale tente de goutter à la liberté...

21h30 Studio : Corbeau d’après Edgar A. Poe par Mauro Alves
Un homme reçoit une mystérieuse visite, un soir qu’il se lamente sur la mort de son amour, Lenore ; un corbeau perché en haut de sa porte, répète inlassablement « Jamais plus ». La répétition de ces mots lui plonge dans un désarroi si fort qu'il sombre dans la folie.

Dimanche le 20 juin :

12h Studio : Quand les citoyens prennent leur vie en mains de Nazzarène Matera, Didier van Peteghem- Mise en scène: Serge Larrivière, Emmanuel Dufoing-Avec Renée Boscher, Nadia Fougeret, Julien Guettab, Hamid Guettab, Serge Larrivière, Nazzarène Matera, Josy Rocoplo, Sofia Sena, Christian Thomazic, Didier van Peteghem
L'homme est un consommateur qui consume sa vie sans en avoir conscience. Mais lorsqu'il reprend sa vie en mains, alors les peurs s'effacent, on échange son savoir, et ensemble, tout peut commencer.

14h Peite Salle : Tambourin de soie de Yukio Mishima- Par la Compagnie Entre en scène-Mise en scène Irène Jargot- avec Francis Gaidier, Kim Jeitz, Jean Guillamaud, Mehdi Djaoud, Caroline Hestin, Fleur Bazin, Alexander Morales, Claire Guillamaud-
Costumes: Perrine Lenaert-Lumière: Irène Jargot-Voix Off: Xavier Sauvage
Mishima s’inspire ici de la force poétique du Nô traditionnel pour développer ses thèmes de prédilections : l’impossibilité à laquelle se heurte le désir amoureux, le tragique de la rencontre avec la beauté. C’est dans cet univers fantasmatique, profondément prenant que je cherche à entraîner le spectateur.

16h Grande Salle : L’inextricable Identité. Poétique de Nedjma d’après les textes de Kateb Yacine- Mise en scene de Mustapha Bouheddou- Avec Maika Etchekopar,Jena Benghrib ,Melanie Turf,Daun Jung,Keyla Benghrib ,Mustapha Bouheddou –Musique Chanson du serpent, Sergio Serviotta, Chant Maika,Rares Morarescu,Gera Bertolone,Juan Cruz Abdelraouf ,Helene Brouzing,Abderaouf Percussion-Montage Video : Frederique -Tournage : Massimo Poissanova-Lumière : Luigi D’Aria, Fabio Kinas
Pour s’aimer comme pour se déchirer, il faut être au moins à deux. Dans la rue des vandales aux Festival de l’histoire des Arts l’identité est poétique….Et Nedjma, ouvre la porte ou la fenêtre, ou parle ou crie ou chante ou pleur. Et…..fin M.Bouheddou

18h Studio : Cent Heures de Franck Dequidt- Une idée d'Emmanuel Dufoing présenté par Les Abonnés Présents-avec Nicolas Dubbé-Lussier, Sylive Laborie et Jill Starck-Lumières : Manon Fargetton
« Cent Heures », quatre jours et quatre heures, est le temps qu’il « Lui » est imparti afin de parcourir les étapes nécessaires à l’acceptation de son départ. Face à son échéance, le processus en cours l’amène à faire le point sur ses frustrations.

20h Petite Salle : 872 mil pesos , Adaptation libre du conte « La Increíble y Triste Historia de laCándida Eréndira y su Abuela Desalmada » de Gabriel García Márquez- Par la Compagnie Le Noed-mise en scène Emilio Goujon Garin- avec Arianna Berenice De Sanctis et Emilio Goujon Garin- chorégraphie et technique Paul Forigua
La jeune Eréndira met le feu accidentellement à la demeure qui l'abrite avec sa grand-mère. En conséquence, la fille devra la rembourser jusqu'au dernier centime entre les vents du désert du Macondoet la mer du Pacifique.

21h Petite Salle : Innommables n° 2 - Pièce pour rien dans l'ère de la reproductibilité- Mise en scène et chorégraphie: Biño Sauitzvy- Création et performance: Biño Sauitzvy, Frederico Zartore, Kena Cuesta, Luciana Dariano et Magali Gaudou - Lumière: Luigi D'Aria
Notre corps, comme notre langage est un héritage, dansé, parlé, traversé et habité par des images et des mouvements qui appartiennent à d'autres. Les performances Innommables visent à créer une polyphonie de voix et de corps qui constituent une identité pour questionner la notion même d'identité et le goût marchand et bourgeois de l'originalité.

TOUT LES JOURS Hall du Théâtre : Les chants lithuaniens par Juste Ruskyte

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