a le plaisir de vous inviter aux Répétitions publiques
de H to H
et 2x3+1=7 ou « l’impossibilité de nommer les choses »
de Biño Sauitzvy
le vendredi 4 et le samedi 5 juillet à 19H
au studio de danse du Point Ephémère
dans le cadre de sa résidence.
Bino Sauitzvy met en scène les mythologies du performer.
Il puise dans les références du rock, de l'histoire de la danse, et de la littérature.
Puis par un travail d'agencement, de décalage et de croisement, il crée des performances autobiographiques, donnant, ainsi, la parole aux empreintes laissées par les mythologies contemporaines dans le corps des danseurs."
Point Ephémère 200 quai de Valmy 75010 Paris Entrée au bord du canal M° Jaurès ou Louis Blanc Réservation au 01 40 34 02 48 | Collectif des Yeux 65, Av Charles de Gaule 92200 Neuilly sur Seine Tel : 0627680252 www.collectifdesyeux.blogspot.com |
H to H
Chorégraphe et performer: Biño Sauitzvy
participation : Thomas Laroppe
durée : 60min
04 juillet 19h
H to H est le phonème en français des mots du titre de la chanson de David Bowie :« Ashes to ashes », des cendres aux cendres, mourir pour renaître.
Le sens premier est retenu, mais caché derrière le deuxième sens : le H de l’hommage et le H de l’héritage. Un hommage à Pina Bausch, La Ribot, Susanne Linke, Kafka, Beckett, Deleuze, Cindy Sherman entre autres, comme des formateurs et porteurs d’un discours qui devient, par emprunt, celui du performer. Le projet était de rendre hommage à ceux qui ont fait de leurs discours une traduction de « leur moi » personnel, du quels le performer est l’héritier. On n’emprunte que ce qui est déjà « empreinte » en nous.
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05 juillet 19h
Ce duo est la suite d’un processus initié par les solos La Divina et H to H. Ici, c’est la rencontre de deux univers qui fait l’objet de la recherche. Ce travail se construit comme des allers et retours entre, ce qui est pensé, ce qui existe dans un imaginaire personnel, et entre ce qui est trouvé dans la réalité toute prête, ce qui nous est donné dans les conditions de vie et de création. Le processus de construction du travail utilise le fragment en tant que forme autonome, qui peut se transformer, être assemblé de diverses manières, et ainsi, être et exister autrement.
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Après chaque performance, il y aura une projection des vidéos/performances de rencontres/collaboration entre la plasticienne Lika Guillemot et Biño Sauitzvy.
Pendant ces deux jours, Lika Guillemot exposera aussi son œuvre plastique : le « Matrimoine ».
Le Collectif des Yeux a pour objectif et fonction de créer un espace de production interdisciplinaire, une transversalité entre les arts, de rendre possible la création individuelle dans une optique de l’art contemporain. Ainsi, de construire, à partir de l’existence de plusieurs individualités, de leur collaboration et de l’art comme une nécessité, un collectif créatif et productif.
Biño Sauitzvy a commencé son parcours comme acteur en 1994 à Porto Alegre. Ensuite, il a dirigé le groupe «Sotão» pendant 5 ans pour lequel il a mis en scène la Trilogie Sam à partir de l’univers de Samuel Beckett. Pour ce travail, il a reçu le prix Açorianos de Porto Alegre du Meilleur metteur en scène. Avec le spectacle de danse théâtre Grand Genet : Nossa senhora das flores, inspiré de l’univers de Jean Genet il a reçu les prix de meilleur spectacle de danse et de la meilleure chorégraphie. À Paris depuis 2003, sa recherche porte sur le théâtre physique lié à la danse, à l’acrobatie et au mime. Il réalise les solos La Divina et H to H. En 2005 il crée le collectif des yeux, actuellement il développe sa recherche à l’université Paris 8 : « la Performance Autobiographique et la Mythologie Personnelle du Performer ».
Lika Guillemot travaille sur le « matrimoine », terme qui se présente comme un jeu de mot à partir du patrimoine et détermine l’héritage des femmes. Il semble définir cette part d’héritage liée à la mère, à sa transmission et aux activités dites féminines. Il touche un univers quasi-impalpable de l’ordre du sous-entendu, du dessous car cette transmission paraît être complexe, secrète, voir cachée, ou à double sens.
Tout se joue entre les notions de femme, de demeure et de mémoire, dans un ensemble rouge, noir et blanc.
La poche, la demeure et le corps :
Mon corps veut muer. Il est à l’étroit dans cette enveloppe corporelle. Je ne peux la déboutonner, le libérer. Je tente de créer une peau plus vaste pouvant contenir ce corps en pleine métamorphose. Je trouve un fil et commence l’ouvrage. Chaque jour, la peau prend corps et devient Cabane, Robe, Chrysalide. Ces tanières deviennent des parois protectrices, à l’intérieur desquelles la mutation peut s’opérer.
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