dimanche 23 octobre 2011
Birth 3 au Festival Mezipatra à Prague 2011
Birth 3: The Death of a Triptych
Narození 3: Smrt triptychu
Birth 3: The Death of a Triptych
FR / 2011 / 17 min
Director: Anthony Hickling
An extreme, exalted and symbolic experimental testimony of the artist Antony Hickling explores transsexuality, society and the desire for genuine feminity.
http://www.mezipatra.cz/en/2011/films/the-bizzare-a-musical-and-cinematic-dreams.html
http://www.mezipatra.cz/
Yellow - Vidéo
Mise en scène : Biño Sauitzvy et Magali Gaudou
Chorégraphie : Biño Sauitzvy
Assistante chorégraphique: Luciana Dariano
Interprétation : Magali Gaudou
Création Sonore : Sébastien Ruiz et Magali Gaudou
Scénographie : Lika Guillemot
Vidéo: José Salazar / Lika Guillemot
Durée : 10 min
L'Annonciation or The Conception of a Little Gay Boy / un film d'Antony Hickling
Rien ne semble pouvoir briser le cycle monotone du quotidien mélancolique de Maria qui vit et travaille à Paris. Jusqu'au jour où cette prostituée anglaise, esseulée, sera élue et révélée par l'Annonciation. Premier opus d'une trilogie sur la conception du little gay boy (ou Queer), L'Annonciation propose une relecture de cette histoire biblique comme a pu le faire le mouvement Queer dans les années 90.
L'Annonciation or The Conception of a Little Gay Boy
Réalisation : Antony Hickling
Interprétation : Amanda Dawson, Gala Besson,
Gaëtan Vettier
Scénario : Antony Hickling
Image : Christophe Rivoiron
Musique : Arawn Kells
http://www.cheries-cheris.com/l_annonciation_of_a_little_gay_boy.html
Ex Vivo - Gabriel de Vienne / Corps Pictural
L’exposition ExVivo a été conçue comme un corps ouvert, un champ d’études et d’expérimentations au sein des combles du Château de la Guerche.
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
Corps Pictural
Ce travail avec le danseur Biño Sauitzvy n’avait au départ
pas d’autre but que de prendre en photo le corps dansant
et non le danseur. Les mouvements de ce corps sont donc détachés d’une signification liée à la problématique d’une chorégraphie.
Ce n’est pas l’individu dans sa chorégraphie qui m’intéressait, mais saisir la capacité d’un corps à créer sa propre trace,
à remplir l’espace, le peindre.
Mais si le corps était initialement considéré comme charge picturale et non pour ce qu’il était, les images m’ont placé devant une violente intensité des mouvements. Comme si la fixité d’un mouvement décuplait l’émotion transmise.
C’est l’animalité du danseur qui m’est apparue, dans sa fragilité, sa crainte, sa fuite vers le noir. J’ai donc poursuivi
cette interrogation du corps-mouvement en me concentrant
sur cette part animale. Comme si la photographie avait révélé,
en figeant les mouvements, l’instinct enfoui qu’il renferme.
Il s’agissait alors d’interroger la possibilité de monstration
de cette part instinctive.
Le noir qui entoure le danseur n’est plus un « espace », ni un néant que le corps vient peindre en se mouvant. Ce noir devient au contraire le lieu permettant l’existence de l’expression instinctive.
Photographie et voyeurisme ont souvent été assimilés. Je ne retiendrai ici de ce terme que l’aspect intrusif : mon appareil sonde un lieu clos, noir, dans lequel se meut le pur instinct. Une tanière violée.
Sonder un lieu inaténiable : c’est le principe de l’échographie. Avant même son existence, le foetus est sondé, observé, contrôlé, assimilé au fur et à mesure de sa formation. Le lieu même de la gestation devient un lieu de digestion familiale. Bien qu’amas de chair en formation, mi-homme mi-monstre non né, le foetus se voit déjà doté d’une existence dans le monde où l’instinct est réprimé.
Une identité ex vivo.
Gabriel de Vienne
septembre 2011
Tissage: Lika Guillemot
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et le Label Decrouy
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
Corps Pictural
Ce travail avec le danseur Biño Sauitzvy n’avait au départ
pas d’autre but que de prendre en photo le corps dansant
et non le danseur. Les mouvements de ce corps sont donc détachés d’une signification liée à la problématique d’une chorégraphie.
Ce n’est pas l’individu dans sa chorégraphie qui m’intéressait, mais saisir la capacité d’un corps à créer sa propre trace,
à remplir l’espace, le peindre.
Mais si le corps était initialement considéré comme charge picturale et non pour ce qu’il était, les images m’ont placé devant une violente intensité des mouvements. Comme si la fixité d’un mouvement décuplait l’émotion transmise.
C’est l’animalité du danseur qui m’est apparue, dans sa fragilité, sa crainte, sa fuite vers le noir. J’ai donc poursuivi
cette interrogation du corps-mouvement en me concentrant
sur cette part animale. Comme si la photographie avait révélé,
en figeant les mouvements, l’instinct enfoui qu’il renferme.
Il s’agissait alors d’interroger la possibilité de monstration
de cette part instinctive.
Le noir qui entoure le danseur n’est plus un « espace », ni un néant que le corps vient peindre en se mouvant. Ce noir devient au contraire le lieu permettant l’existence de l’expression instinctive.
Photographie et voyeurisme ont souvent été assimilés. Je ne retiendrai ici de ce terme que l’aspect intrusif : mon appareil sonde un lieu clos, noir, dans lequel se meut le pur instinct. Une tanière violée.
Sonder un lieu inaténiable : c’est le principe de l’échographie. Avant même son existence, le foetus est sondé, observé, contrôlé, assimilé au fur et à mesure de sa formation. Le lieu même de la gestation devient un lieu de digestion familiale. Bien qu’amas de chair en formation, mi-homme mi-monstre non né, le foetus se voit déjà doté d’une existence dans le monde où l’instinct est réprimé.
Une identité ex vivo.
Gabriel de Vienne
septembre 2011
Tissage: Lika Guillemot
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et le Label Decrouy
Inscription à :
Articles (Atom)