jeudi 15 décembre 2011
L'Annonciation d'Antony Hickling dans "Disturb Film Awards 2011"
Disturb Film awards 2011
Nominations pour le Prix du Meilleur Film Expérimental :
- L'Annonciation, d'Antony Hickling
- Photocopie d'un gruyère sans trou, de Michel Burger Acteur et Solène trousse
- La Vie, de Yupica gaiano
- Schizophrenia, de Romuald Martin
- Ordinarity, de Romuald Martin
- 10 Love, de Matthis Chave
- Break Us, de Célia Garnier et Sabrina Mergey
Nominations pour le Prix d'Interprétation Féminine :
- Amanda Dawson pour "L'Annonciation"
- Aurélie Marpeaux pour "Lili, j'étais..."
- Aurélia Poirier pour "Souvenir Perdu"
- Carole Huitorel Monrroy pour "Les Enfants de Février"
- Camille Saillant pour "Le Boucher..."
- Laura Rohard pour "Wiccanthropy"
- Daphné Proisy pour "L'Eté"
mardi 15 novembre 2011
En Mutation - Grenoble
lundi 31 octobre 2011
Sissy! - Théâtre La Loge / Paris
Le Collectif des Yeux présente
Sissy!
Nando Messias et Biño Sauitzvy
les 8, 9 et 10
novembre 2011 à 19H
Performance de danse/théâtre
Sissy! est une écriture scénique, entre la danse
et le théâtre, de concepts basés sur la théorie
Queer, sur la construction corporelle des genres,
la violence physique, l’abus verbal et l’occupation
de l’espace urbain.
Le point central de la performance est celui
de la « sissygraphie » du corps. Sissy! décrit
le processus d’écriture physique du concept
« sissy » (« tapette » en français) sur le corps
du performer.
Le choix du titre de la performance, « Sissy »,
est une tentative d’engagement avec le processus
critique appelé « discours inversé » par Foucault.
La performance démontre comment le processus
d’inscription du genre dans le corps est
à la fois social et involontaire et peut
être marqué par la douleur ou par le plaisir.
Sissy! cherche à rendre visible les plaisirs
et les douleurs de « faire mauvais genre ».
Durée : 60’
Concept : Nando Messias
Chorégraphie, mise en scène et performance :
Nando Messias et Biño Sauitzvy
Lumière: Marco Antoni Cifre, Claudia de Bem et Luigi D’Aria
Photographie : Darrell Berry
Production : Le Collectif des Yeux
Graphisme : Lucile Adam
Créé en 2010 à la Central School of Speech and Drama, University of London.
La Loge
77, rue de Charonne – Paris XIe
Mº Charonne, Bastille, Ledru-Rollin
www.lalogeparis.fr
laloge.info@gmail.com
Tél. 01 40 09 70 40
dimanche 23 octobre 2011
Birth 3 au Festival Mezipatra à Prague 2011
Birth 3: The Death of a Triptych
Narození 3: Smrt triptychu
Birth 3: The Death of a Triptych
FR / 2011 / 17 min
Director: Anthony Hickling
An extreme, exalted and symbolic experimental testimony of the artist Antony Hickling explores transsexuality, society and the desire for genuine feminity.
http://www.mezipatra.cz/en/2011/films/the-bizzare-a-musical-and-cinematic-dreams.html
http://www.mezipatra.cz/
Yellow - Vidéo
Mise en scène : Biño Sauitzvy et Magali Gaudou
Chorégraphie : Biño Sauitzvy
Assistante chorégraphique: Luciana Dariano
Interprétation : Magali Gaudou
Création Sonore : Sébastien Ruiz et Magali Gaudou
Scénographie : Lika Guillemot
Vidéo: José Salazar / Lika Guillemot
Durée : 10 min
L'Annonciation or The Conception of a Little Gay Boy / un film d'Antony Hickling
Rien ne semble pouvoir briser le cycle monotone du quotidien mélancolique de Maria qui vit et travaille à Paris. Jusqu'au jour où cette prostituée anglaise, esseulée, sera élue et révélée par l'Annonciation. Premier opus d'une trilogie sur la conception du little gay boy (ou Queer), L'Annonciation propose une relecture de cette histoire biblique comme a pu le faire le mouvement Queer dans les années 90.
L'Annonciation or The Conception of a Little Gay Boy
Réalisation : Antony Hickling
Interprétation : Amanda Dawson, Gala Besson,
Gaëtan Vettier
Scénario : Antony Hickling
Image : Christophe Rivoiron
Musique : Arawn Kells
http://www.cheries-cheris.com/l_annonciation_of_a_little_gay_boy.html
Ex Vivo - Gabriel de Vienne / Corps Pictural
L’exposition ExVivo a été conçue comme un corps ouvert, un champ d’études et d’expérimentations au sein des combles du Château de la Guerche.
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
Corps Pictural
Ce travail avec le danseur Biño Sauitzvy n’avait au départ
pas d’autre but que de prendre en photo le corps dansant
et non le danseur. Les mouvements de ce corps sont donc détachés d’une signification liée à la problématique d’une chorégraphie.
Ce n’est pas l’individu dans sa chorégraphie qui m’intéressait, mais saisir la capacité d’un corps à créer sa propre trace,
à remplir l’espace, le peindre.
Mais si le corps était initialement considéré comme charge picturale et non pour ce qu’il était, les images m’ont placé devant une violente intensité des mouvements. Comme si la fixité d’un mouvement décuplait l’émotion transmise.
C’est l’animalité du danseur qui m’est apparue, dans sa fragilité, sa crainte, sa fuite vers le noir. J’ai donc poursuivi
cette interrogation du corps-mouvement en me concentrant
sur cette part animale. Comme si la photographie avait révélé,
en figeant les mouvements, l’instinct enfoui qu’il renferme.
Il s’agissait alors d’interroger la possibilité de monstration
de cette part instinctive.
Le noir qui entoure le danseur n’est plus un « espace », ni un néant que le corps vient peindre en se mouvant. Ce noir devient au contraire le lieu permettant l’existence de l’expression instinctive.
Photographie et voyeurisme ont souvent été assimilés. Je ne retiendrai ici de ce terme que l’aspect intrusif : mon appareil sonde un lieu clos, noir, dans lequel se meut le pur instinct. Une tanière violée.
Sonder un lieu inaténiable : c’est le principe de l’échographie. Avant même son existence, le foetus est sondé, observé, contrôlé, assimilé au fur et à mesure de sa formation. Le lieu même de la gestation devient un lieu de digestion familiale. Bien qu’amas de chair en formation, mi-homme mi-monstre non né, le foetus se voit déjà doté d’une existence dans le monde où l’instinct est réprimé.
Une identité ex vivo.
Gabriel de Vienne
septembre 2011
Tissage: Lika Guillemot
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et le Label Decrouy
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
Corps Pictural
Ce travail avec le danseur Biño Sauitzvy n’avait au départ
pas d’autre but que de prendre en photo le corps dansant
et non le danseur. Les mouvements de ce corps sont donc détachés d’une signification liée à la problématique d’une chorégraphie.
Ce n’est pas l’individu dans sa chorégraphie qui m’intéressait, mais saisir la capacité d’un corps à créer sa propre trace,
à remplir l’espace, le peindre.
Mais si le corps était initialement considéré comme charge picturale et non pour ce qu’il était, les images m’ont placé devant une violente intensité des mouvements. Comme si la fixité d’un mouvement décuplait l’émotion transmise.
C’est l’animalité du danseur qui m’est apparue, dans sa fragilité, sa crainte, sa fuite vers le noir. J’ai donc poursuivi
cette interrogation du corps-mouvement en me concentrant
sur cette part animale. Comme si la photographie avait révélé,
en figeant les mouvements, l’instinct enfoui qu’il renferme.
Il s’agissait alors d’interroger la possibilité de monstration
de cette part instinctive.
Le noir qui entoure le danseur n’est plus un « espace », ni un néant que le corps vient peindre en se mouvant. Ce noir devient au contraire le lieu permettant l’existence de l’expression instinctive.
Photographie et voyeurisme ont souvent été assimilés. Je ne retiendrai ici de ce terme que l’aspect intrusif : mon appareil sonde un lieu clos, noir, dans lequel se meut le pur instinct. Une tanière violée.
Sonder un lieu inaténiable : c’est le principe de l’échographie. Avant même son existence, le foetus est sondé, observé, contrôlé, assimilé au fur et à mesure de sa formation. Le lieu même de la gestation devient un lieu de digestion familiale. Bien qu’amas de chair en formation, mi-homme mi-monstre non né, le foetus se voit déjà doté d’une existence dans le monde où l’instinct est réprimé.
Une identité ex vivo.
Gabriel de Vienne
septembre 2011
Tissage: Lika Guillemot
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et le Label Decrouy
samedi 22 octobre 2011
Ex Vivo - Performance - Biño Sauitzvy
L’exposition ExVivo a été conçue comme un corps ouvert, un champ d’études et d’expérimentations au sein des combles du Château de la Guerche.
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
La performance ExVivo exprime la nécessité de réorganisation et de restitution du corps. Le corps monstrueux, virulent, contaminé, fatigué, traversé par des forces extérieures.
Le performer questionne le corps social ; organisé, imposé,
vécu, hérité, malade, et généré par la mère aussi synonyme
de la société.
Pour mettre en évidence le renversement de l’ordre donné,
le performer se couvre de couches d’organes normalement cachés.
Le strip-tease, jugé niveau zéro des arts de la danse, est ici utilisé comme outil pour dévoiler un corps dans sa simple humanité, désérotisé, fané.
Le corps implose et explose à la fois afin de rendre visible l’envers de la peau. Reconstituer le corps porteur de la vie
au lieu de l’entretien du corps malade. La performance
se vit comme un événement, une traversée pour disparaître
et « ré-exister » ailleurs autrement.
Biño Sauitzvy
septembre 2011
Organes: Lika Guillemot
Musique: Amragol
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et Le Label Decrouy
Ex vivo signifie « hors du vivant » ; en biologie, ce sont des tests faits en dehors de l’organisme.
Ici les organes sont sans corps, l’individu social n’est plus : les organes sont indépendants et pourtant vivent et donnent vie.
Le spectateur est face à des organes créateurs, vitaux, symbolisés par leurs couleurs et leurs formes. C’est ici un étalement, un parcours physique, un questionnement organique suggérant l’idée de la gestation, de la mutation, de l’identité sexuelle, de la monstration corporelle et du voyeurisme.
C’est l’identité instinctive, foetale, qui sort de l’ombre.
La performance ExVivo exprime la nécessité de réorganisation et de restitution du corps. Le corps monstrueux, virulent, contaminé, fatigué, traversé par des forces extérieures.
Le performer questionne le corps social ; organisé, imposé,
vécu, hérité, malade, et généré par la mère aussi synonyme
de la société.
Pour mettre en évidence le renversement de l’ordre donné,
le performer se couvre de couches d’organes normalement cachés.
Le strip-tease, jugé niveau zéro des arts de la danse, est ici utilisé comme outil pour dévoiler un corps dans sa simple humanité, désérotisé, fané.
Le corps implose et explose à la fois afin de rendre visible l’envers de la peau. Reconstituer le corps porteur de la vie
au lieu de l’entretien du corps malade. La performance
se vit comme un événement, une traversée pour disparaître
et « ré-exister » ailleurs autrement.
Biño Sauitzvy
septembre 2011
Organes: Lika Guillemot
Musique: Amragol
Photos: Lucile Adam, Julien Mélique et Gabriel de Vienne
Production: Le Collectif des Yeux et Le Label Decrouy
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